Jung et les faits de société

Par Martine Gallard
Français

Jung a toujours porté un vif intérêt au développement de l’esprit humain à travers ses créations collectives : culture, mythe, religion, et au rapport d’un peuple avec son corps et ses coutumes. Pour lui, le sujet individué a une dette vis-à-vis de la société et il perçoit le lien intime qui lie le groupe et l’individu. Il a a contrario une opinion très négative de la masse qui réveille les démons primitifs et la violence que le travail de civilisation a domestiqués. Et pourtant, ce n’est que dans une reconnaissance du mal inévitable, et une confrontation de celui-ci avec les forces du bien, qu’un changement peut se produire en nous et dans la société. C’est dans la tension entre les contraires qu’un troisième terme symbolique peut advenir. L’auteur illustre cette idée par des exemples pris dans les événements politiques mondiaux (Russie, Palestine) auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui.

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