Du complexe à l’esprit

Jung et la dimension spirituelle
Par Gilbert Masse
Français

Jung a vécu très tôt un climat d’incertitudes et l’existence du numineux. Il a eu dès ses trois ans le sens du secret et, un peu plus tard, la connaissance des deux faces de la divinité. Il a su d’emblée la valeur de ces expériences et la nécessité de conserver le lien avec elles en refusant de les banaliser ou de les oublier, attitudes dominantes du conscient collectif actuel. Plus tard, il leur a reconnu, au même titre qu’à son savoir de médecin et de psychologue, le rôle de l’un des fondements importants de sa pensée et du sens de sa vie. Ceci l’a placé dans une situation d’isolement. L’absence de réponse officielle à ses interrogations l’a amené à chercher les réponses ailleurs. Toute son œuvre en est teintée. On peut considérer celle-ci comme une façon de témoigner de ce qui n’était pas pris en compte par la science officielle et du lien indissociable entre le spirituel et le psychique.

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