« J’accuse » la fascination de C. G. Jung de 1933 à 1936
De 1934 à 1938 Jung dans des interviews accordées à la radio (Radio-Berlin) ou à la presse anglo-saxonne aborde la question du national-socialisme. Il considère avec un intérêt de psychanalyste l’expression dans le social de l’archétype de l’ombre à travers ce phénomène socio-politique. Sa fascination s’exprime dans des maladresses : l’apologie du chef… une critique du système démocratique et parlementaire, ou pire encore dans des expressions malheureuses dans un contexte si dramatique. L’inconscience des propos peut faire penser à certains à de la sympathie. À partir de 1936, Jung reprend conscience de la réalité et dénonce Hitler et le national-socialisme. Selon la proche collaboratrice de ses dernières années il sort de la fascination. La fin de cette période ambiguë est d’ailleurs confirmée par l’inscription de ses œuvres sur la fameuse « Liste Otto » des ouvrages interdits par les nazis.