Le regard presbyte de C. G. Jung
Par Christian Gaillard
Français
Dans la première partie de cet exposé, ici très abrégée, on a vu comment au cours des années trente Jung a pu traverser les acquis de sa psychologie analytique pour laisser libre cours à son intelligence immédiate des événements de l’époque, et comment la crise de 1944 l’a amené à relancer son œuvre à partir de ses analyses de l’alchimie. La seconde partie met en évidence ses positions et ses actions face à l’Allemagne nazie, et aussi ses écarts de propos quant à la démocratie et la « psychologie des peuples ». Il en ressort qu’entre l’idéologie nazie, qui tend à s’ériger en mythe, et la psychologie analytique l’incompatibilité est radicale.