De la sensation océanique au sentiment d’être vivant

Par Martine Gallard
Français

La psychanalyse, en mettant en lumière les lois inconscientes de fonctionnement du désir humain et de la sexualité, a occulté un autre mode de connaissance de soi-même. La discussion entre R. Rolland et S. Freud à propos du « sentiment océanique » éclaire le rapport fondamental que l’on peut avoir avec la nature et les éléments qui nous entourent, avec l’universel. Il s’agit d’une relation régie par le sentiment de participation, d’immédiateté du contact avec l’infini, le « grand Tout » tel qu’on l’éprouve dans l’expérience religieuse, même sans objet défini. L’auteur s’attache à montrer par différents exemples combien cette expérience fait partie intégrante de notre vie et est nécessaire pour la santé de notre psychisme.

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