La nuit belle. Créativité, destructivité, dissociabilité psychique
Au fondement du vivant, un dialogue incessant entre conscience et inconscient. Or, ce dernier n’est pensable qu’en postulant la réalité d’une dissociabilité psychique. Cette hypothèse est le fondement de concepts majeurs de la théorie jungienne tels que le complexe autonome à tonalité affective, la fonction compensatrice de l’inconscient, le symbole, la fonction transcendante. En s’appuyant sur un cas clinique, l’auteur s’intéresse aux aléas du dialogue entre le moi et l’ombre. En effet, s’il est vrai que cette interaction est porteuse de vie, elle n’en est pas pour autant toujours aisée, car elle expose l’individu à l’expérience troublante de sa propre finitude. Le dialogue avec l’ombre peut être particulièrement difficile et dangereux lorsque, le moi étant trop fragile, le soi y occupe une place trop importante, et notamment lorsque sont activées des défenses du soi.
Mots-clés
- Défenses du soi
- Dissociabilité de la psyché
- Fonction transcendante
- Moi
- Ombre
- Soi
- Symbole