Entre chien et loup, les personnalités Borderland

Par Jerome S. Bernstein, Laurence Lacour, Françoise Le Hénand
Français

Toute culture possède un mythe fondateur sur lequel elle est édifiée. Pour la culture occidentale, il s’agit de la Bible hébraïque. L’auteur analyse les conséquences archétypiques du récit du jardin d’Éden de la Genèse sur l’évolution de la civilisation occidentale. Il montre comment la construction du moi dans la culture euro-américaine a fait de celui-ci un partenaire de la co-évolution du psychisme – pour le meilleur et pour le pire. L’homme acculturé est psychiquement séparé et apparemment définitivement coupé de toute connexion psychique vivante d’avec la Nature. Partant de là, la psyché occidentale évolue vers une perte progressive de l’esprit et du lien au sacré. Ceci est symbolisé de manière flagrante par l’attitude occidentale à l’égard de la planète mettant en péril la survie de notre espèce.
Cet article explore les deux pôles du trauma, positif et négatif. Il s’attache à montrer comment la conscience Borderland naît d’un passage, via le portail du trauma, vers une dimension du sacré qui lui procure enfin un sentiment d’apaisement.
Une vignette clinique est présentée qui illustre la dynamique décrite ci-dessus et propose une approche thérapeutique des personnalités Borderland.

MOTS-CLÉS

  • Conscience Borderland
  • Conscience collective
  • Expérience transculturelle
  • Nature
  • Sacré
  • Self
  • Trauma
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