Coronavirus : l’activation d’archétypes du mal provoque-t-elle un excès de souffrance psychologique ?

Par Nancy van den Berg-Cook, Samira Richer-Villar
Français

La peur et la douleur causées par la pandémie ont produit dans la psyché collective un puissant récit inconscient, à savoir que le coronavirus est dirigé par une force intrinsèquement maléfique ou éventuellement divine. La dimension archétypale de peur qui en résulte génère une couche supplémentaire de douleur psychique chez les individus. Cet article étudie comment et pourquoi ce récit est créé et en quoi il est si convaincant. L’article procède en examinant la nature de la psyché humaine qui tend à fabriquer des mythes, les dynamiques psychiques de la peur qui motivent le récit, les propriétés du coronavirus et de la pandémie qui activent les pôles négatifs de certains archétypes, et en particulier l’archétype du mal, puis la façon dont la psychologie analytique peut aider à soulager la douleur psychique produite par ces récits négatifs. Invoquer la fonction transcendante est une possibilité. Les expériences personnelles de l’auteure à la fois biochimiste et analyste, éclairent sa conception selon laquelle la fonction transcendante peut promouvoir la guérison.

Mots-clés

  • Archétypes
  • Biochimie
  • Coronavirus
  • Fonction transcendante
  • Mal
  • Pandémie
  • Unus mundus
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