« La lumière qui brille dans les ténèbres. » Jung, le mal, l’alchimie
Par Roberto Cacciola
Français
Le problème du mal se pose comme élément fondateur à l’origine de la vie et de l’œuvre de C. G. Jung. En analysant la vision jungienne du mal, l’article explicite la place et le sens de ce dernier au sein de la totalité (soi) et montre comment Jung puisa à l’intérieur de l’opus alchemicum sa conception que le salut ne peut être obtenu en supprimant le mal, mais en le transformant. Les implications de cette approche sur le plan éthique et thérapeutique ne sont ni simples ni univoques et elles amènent à valoriser la sagesse du doute plutôt que les certitudes de la morale.