La phobie, barrière contre l’effroi

Par Marie-Laure Grivet-Shillito
Français

Après avoir effectué un rappel des théories les plus connues sur la phobie et les difficultés posées par cette pathologie, l’auteur, en s’étayant sur un cas clinique, pose l’hypothèse qu’un affect particulier, l’effroi, est sous-jacent à la phobie. Composante de ce que Jung appelle « numineux », l’effroi porte en lui tout à la fois ce qui est hétérogène au moi, à la conscience et à l’histoire du sujet. À ce titre et à condition qu’il soit canalisé, il peut être facteur de différenciation. Dans le cas rapporté, la thérapie a eu pour effet de dénuder la face sombre du soi que l’effroi dissimulait tout en l’exprimant.

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