Les Livres rouges, le feu, la nuit
Jean-Paul Marcheschi, peintre, sculpteur, confie quotidiennement depuis 1981 ses notes, ses rêves, ses dessins, ses peintures dans des livres, les Livres rouges qu’il définit comme une « chronobiologie totale de l’existence ». Il nous en dit l’origine et leur histoire jusqu’à nos jours. Ce qui l’amène à évoquer son rapport au temps (celui du quotidien, celui des maîtres anciens, celui des temps les plus reculés), ainsi que son rapport à l’obscur et à la nuit. Mais si la décision du passage vers les Livres rouges allait dérouter sa vie de peintre, une autre rencontre, quelques années plus tard, celle avec le feu, reste décisive, puisque le feu tient lieu de pinceau et de réserve de substances, de thèmes et d’images depuis lors. De son pinceau de feu, il tire des tableaux, illustre ses Livres rouges, peint, mais aussi organise de vastes installations où tous les éléments sont convoqués, du ciel jusqu’à cette eau noire qui baigne désormais dans un grand nombre de ses expositions.
MOTS-CLÉS
- Écriture
- Feu
- Livre
- Livres rouges
- Nuit
- Obscur
- Peinture
- Sommeil
- Temps