La filiation comme incarnation
Je traite ici la question de la filiation, notamment du point de vue original de la phénoménologie de Henry. Cette question a été traitée par Henry lui-même et m’est apparue comme l’une des plus fondamentales, si ce n’est la plus fondamentale de sa pensée, et donc peut-être de la pensée en général (étant donné la place éminente qu’y occupe Henry). Il s’est donc imposé à moi de tenter de la reprendre, bien sûr trop rapidement, depuis ses prémisses historiques, afin de montrer en quoi elle trouve dans la phénoménologie henryenne une sorte d’achèvement. Cette synthèse a donc pour vocation de dégager les moments ontologico-phénoménologiques fondant la possibilité même de ce qu’est un fils, et aussi, ce qui ne revient pas au même, de ce qu’est « être fils ».
MOTS-CLÉS
- Âme
- Chair
- Corps
- Filiation
- Fils
- Michel Henry
- Phénoménologie
- Soi