L’héritage : les relations fraternelles mises à l’épreuve
La mort des parents et le règlement de la succession sont des épreuves qui confrontent les frères et sœurs au vécu et aux problématiques irrésolues de leur enfance. Des pulsions archaïques, des complexes fraternels ainsi que l’empreinte des archétypes se manifestent autour du partage de l’argent et des biens. Le testament est reçu comme un signe de la valeur qu’avait chacun pour les parents : une mesure de l’amour et de la qualité des liens ou une préférence éventuelle. La succession peut également révéler l’ombre de chacun qui peut se manifester par une avidité ou une envie de revanche. L’héritage ne peut être reçu pleinement que si le travail psychique de deuil permet à chaque enfant de s’enraciner autrement en lui-même et dans la filiation, et de renouveler ses investissements psychiques. Jung éclaire le lien entre l’argent et la psyché par la figure du Fripon, capable de transformer les sentiments en leurs contraires et de créer une relation complexe entre l’amour et l’argent.
Mots-clés
- Abel et Caïn
- Argent
- Complexes fraternels
- Éthique
- Fripon
- Ombre
- Préférences parentales
- Pulsions archaïques
- Succession