Actes de disparition : la crise de notre perte des liens de parenté avec le monde plus-qu’humain
Dans cet article, l’autrice défend la reconnaissance des liens implicites structurels et émotionnels entre le développement de la pensée, de la psyché et le monde plus-qu’humain. Elle suggère que c’est du fait de cette interpénétration que l’expérience étrange et inquiétante liée à l’angoisse de déplacement – et de ses effets sur notre capacité à penser et à faire des liens – est un aspect sous-estimé de notre « oubli » constant du syndrome croissant de la symptomatologie de notre Terre. L’autrice s’appuie sur sa propre théorie de « la gestalt organisatrice » ainsi que sur la pensée de Maturana, Colman et Ingold pour offrir un cadre pour la prise en compte des liens troublants entre ce que nous savons de la biodiversité déclinante, des écosystèmes endommagés, de la faillite des systèmes auparavant intégrés de la Terre, avec l’échec de nos manières de concevoir nos relations vis à vis du monde plus-qu’humain. L’autrice suggère que, pris dans sa globalité, un tel cadre serait remarquablement proche des manières aborigènes d’être dans le monde. Finalement l’autrice pose la question : qu’est-ce que cela pourrait vouloir dire de penser écologiquement dans notre travail psychanalytique ?
Mots-clés
- Angoisse de déplacement
- Complexe culturel
- Contenant-contenu
- Correspondance
- Couplage structurel
- Esprit étendu
- Gestalt organisatrice
- Inquiétante étrangeté
- Interactions écologiques
- Parenté